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Photo du rédacteurFaustin Bouchard

Nous sommes responsables de tout le temps que nous passons dans le malheur

Je ne vous apprends rien en vous disant que la vie est un cycle. Comme le pendule d’une horloge qui doit osciller des deux côtés du boîtier pour rester en mouvement, nous passons notre vie à osciller entre des moments heureux et des moments qui le sont moins.


Une chose est sûre : nous ne pourrons jamais éviter de vivre des moments difficiles, car ce sont eux qui nous font apprécier nos moments de bonheur. Je cite ici les paroles de Jacques Brel qui décrit admirablement bien cette réalité de manière poétique : « Et quand vient le soir, pour qu'un ciel flamboie, le rouge et le noir ne s'épousent-ils pas? ».


Nous tenons compte de toutes les possibilités lorsque nous réalisons que pour vivre le meilleur, il faut immanquablement vivre le pire. Les deux réalités sont reliées. D’un autre côté, nous ne sommes pas de simples pendules qui passent autant de temps à gauche qu’à droite dans le boîtier de l’horloge. Plusieurs d’entre nous décident de vivre plus de bonheur que de malheur au cours de leur existence, tandis que d’autres courbent l’échine et se contentent de vivre plus de malheur que de bonheur.


Les pendules ne sont pas responsables de la vitesse et de la fréquence de leurs oscillations. Nous le sommes. Nous sommes responsables du temps que nous passons dans le malheur tout comme nous sommes responsables du temps que nous passons dans le bonheur, que cela nous plaise ou non.


Ainsi, même si nous n’avons pas le choix de vivre des moments de malheur, rien ne nous dit pendant combien de temps nous devons les vivre. Il faut les vivre, mais pas nécessairement les vivre longtemps.


Lorsque l’adversité nous frappe et que nous y restons accrochés, c’est uniquement le signe que nous n’avons pas tenu compte d’une possibilité désagréable qui est survenue et qui nous mine le moral. À partir de là, le temps que nous prendrons à comprendre pourquoi nous vivons une telle épreuve déterminera le temps pendant lequel nous demeurerons malheureux.


Croyez-moi sur parole quand je vous dis que le malheur dont vous n’arrivez pas à vous départir actuellement n’est pas le premier malheur que vous vivez et qu’il est loin d’être votre dernier. Bloquer le cycle naturel de votre existence parce que vous n’avez pas tenu compte du fait que vous auriez une baisse de salaire, que votre chanson ne serait pas prise, que vous feriez un mauvais choix de carrière ou que vous ne seriez pas repêché ne vous avance à rien. Appréciez ce que vous avez, comprenez pourquoi vous vivez cette difficulté et passez à autre chose.


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