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Photo du rédacteurFaustin Bouchard

Mon plus grand regret a été d’ignorer la collaboration entre mon cœur et mon cerveau

C’est la même chose lorsque nous voulons devenir les êtres de joie et de lumière que nous sommes. Nous n’avons pas besoin de comprendre le fonctionnement de tous les organes de notre corps. Nous avons uniquement besoin de comprendre l’interaction entre notre cœur et notre cerveau qui sont de loin nos deux organes les plus importants.


Mon plus grand regret dans la vie a été d’ignorer cette collaboration entre mon cœur et mon cerveau. Je n’avais pas de temps à perdre à essayer de décoder les désirs réels de mon cœur et j’en avais encore moins pour analyser les raisons qui poussaient mon cerveau à refuser les demandes de mon cœur.


Je me moquais pas mal de mes petites voix intérieures qui me conseillaient de bien agir ou qui me persuadaient subtilement de nourrir mes peurs. Si ces petites voix me disaient de ne pas acheter trop de films ―car je suis un passionné de films―, j’en achetais deux fois plus; si elles me disaient de foncer et de me dépasser, je m’écrasais. De savoir si ces petites voix provenaient de mon cœur ou de mon cerveau était donc bien la dernière de mes préoccupations…


Je dois avouer qu’une bonne partie de mon refus à m’écouter intérieurement venait du fait que personne ne m’en avait vraiment parlé avant mes trente ans. Je n’ai pas trouvé ça évident de donner de l’importance à quelque chose dont je n’avais jamais tenu compte pendant autant d’années. Mes habitudes tenaient le coup même si elles me rendaient malheureux.


Mais la principale raison qui m’empêchait de m’écouter intérieurement était que j’avais un prétexte infaillible déjà tout trouvé pour justifier mes échecs. Quand je voulais quelque chose, mais que je n’arrivais pas à l’obtenir, ce n’était pas ma faute; c’était la faute des autres.


Mettre la faute sur les autres a toujours été ma meilleure façon de justifier mes échecs sans que je me sente trop mal.


Sauf que lorsque j’ai fini par prêter attention aux conflits intérieurs qui ravageaient l’entente entre mon cerveau et mon cœur, j’ai réalisé combien j’avais été stupide de croire que les personnes qui sont à l’extérieur de mon corps puissent avoir une quelconque responsabilité dans les erreurs que j’ai commises et les échecs que je me suis créés.


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