La vie est déjà assez éprouvante sans avoir à l’être dans notre couple.
Nous sommes en couple pour nous aider à évoluer. Si je dois entrer en compétition avec quelqu’un, je dois le faire avec tous les autres hommes qui pourraient être intéressés à partager la vie de Lucie, mais surtout pas avec elle! Elle m’a déjà choisi, alors si je ressens autant le besoin d’entrer en compétition avec elle, c’est peut-être parce que je ne le suis pas suffisamment avec les autres, ce qui m’empêche de m’améliorer et d’en faire profiter mon couple.
Plus nous devons être compétitifs avec l’extérieur, pour obtenir de meilleures ventes, conserver notre emploi, attirer des augmentations de salaire ou grimper dans la hiérarchie, plus notre couple aura besoin d’être une oasis de paix et de collaboration qui nous réénergisera et nous permettra de nous sentir appuyé lorsque nous devrons surmonter nos défis.
C’est pour cette raison qu’aujourd’hui je suis capable de prendre du recul et de discerner que le chemin que nous prenons à nos intersections n’a tellement pas d’importance. Si je dois tourner à gauche, lorsque nous ne savons pas quel chemin prendre à une intersection, pour faire sentir à Lucie que j’apprécie qu’elle soit dans ma vie, et l’encourager à me partager ce qu’elle ressent et ce qu’elle pense, qu’est-ce que j’en ai à foutre de peut-être nous retarder de quelques minutes et de prendre un peu plus d’essence…
Alors lorsque je décide de tourner à gauche, en réalité je ne prends pas un chemin, je collabore à valoriser Lucie dans les décisions qu’elle a tant de difficulté à prendre. Ce que je gagne en retour est inestimable. Je lui prouve qu’elle me complète et je collabore à son amélioration, ce qui ne manquera pas d’améliorer notre couple, puis d’améliorer ma propre vie par la même occasion.
Le pire dans tout cela est que la majorité du temps, il était préférable de tourner à gauche…
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